En Suisse, toute entreprise doit tenir une comptabilité adaptée à sa taille et à sa forme juridique. Les petites structures peuvent se limiter à un suivi simplifié des entrées et sorties, alors que les sociétés plus importantes doivent établir des comptes complets selon les règles du Code des obligations, parfois même selon des normes comme Swiss GAAP RPC ou IFRS. Ces comptes servent ensuite de base à la fiscalité (impôts fédéraux, cantonaux et communaux).

Dès CHF 100’000 de chiffre d’affaires annuel, l’assujettissement à la TVA devient obligatoire.

Plutôt que de détailler tous les aspects techniques, nous allons nous concentrer ici sur trois points pratiques : les erreurs fréquentes, les bonnes habitudes à prendre et l’utilité de travailler avec une fiduciaire.

Les erreurs les plus courantes des PME et indépendants.

• Confondre vie privée et professionnelle : utiliser le même compte bancaire ou régler des factures personnelles via l’entreprise complique fortement la gestion.

• Négliger l’archivage : en Suisse, les pièces comptables doivent être conservées 10 ans. Les perdre, c’est risquer un contrôle fiscal compliqué.

• Attendre le dernier moment : reporter le bouclement ou les écritures de régularisation entraîne souvent des oublis et des erreurs coûteuses.

• Sous-estimer l’impact fiscal : ne pas planifier ses amortissements, provisions ou déductions peut conduire à payer plus d’impôts que nécessaire.

Bonnes pratiques pour une comptabilité saine

• Mettre à jour régulièrement : traiter les écritures au fil de l’eau (au moins une fois par mois) plutôt qu’en urgence à la fin de l’année.

• Utiliser un logiciel adapté : un outil conforme aux normes suisses facilite les contrôles et la collaboration avec votre fiduciaire.

• Déléguer les tâches sensibles : salaires, TVA et bouclements sont chronophages et requièrent de l’expertise.

• Anticiper la trésorerie et les impôts : établir un plan financier prévisionnel permet d’éviter les mauvaises surprises et d’améliorer la gestion.

Pourquoi faire appel à une fiduciaire ?

• Gain de temps : vous restez concentré sur votre activité principale.

• Fiabilité : vous êtes assuré que vos comptes sont conformes aux exigences légales et fiscales.

• Valeur ajoutée : une fiduciaire ne fait pas que saisir des chiffres ; elle conseille, propose des optimisations et vous aide à prendre les bonnes décisions.

Conclusion

La comptabilité en Suisse n’est pas seulement une contrainte légale : c’est un outil de pilotage stratégique. En évitant les pièges fréquents, en instaurant de bonnes pratiques et en collaborant avec un partenaire de confiance, les PME et indépendants peuvent sécuriser leur avenir et gagner en efficacité.

Chez Fiduciaire & Conseils Rey Sàrl, nous accompagnons entrepreneurs et indépendants dans la gestion de leurs comptes, de leur fiscalité et de leurs salaires.

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